lundi 12 janvier 2009

Réalité virtuelle en laparoscopie : Le Département de chirurgie de l’Université de Montréal compte se doter d’un simulateur haptique.

Source : Daniel Baril - Iforum - Université de Montréal - Volume 41 - numéro 21 - 19 février 2007
Voici des chiffres à faire frémir : pour la seule année 2000, une équipe du Groupe de recherche interdisciplinaire en santé a évalué à 185 000 le nombre d’erreurs médicales survenues au Canada. Il en a résulté un million d’heures d’hospitalisation supplémentaires et les chercheurs estiment que de 9000 à 24 000 décès auraient pu être évités n’eût été ces « évènements indésirables ».

« Quatre-vingts pour cent de ces fautes surviennent en situation d’apprentissage au cours de laquelle un médecin doit maitriser un nouvel instrument ou un nouveau type d’intervention, affirme Sébastien Delorme, agent de recherche au Conseil national de recherches du Canada (CNRC). La plupart de ces erreurs sont liées à des chirurgies hautement complexes et près de 40 % pourraient être prévenues par un meilleur entrainement. »
C’est tout dire de l’importance du contrôle des gestes et de la technologie. Selon les données recueillies par l’agent de recherche, un entrainement sur un appareil de réalité virtuelle d’ablation de la vésicule biliaire permet de gagner 29 % du temps nécessaire à une telle intervention et réduit de cinq fois le risque de blessure chez le patient.

Assurer l’acquisition des connaissances

Le programme de simulation sur lequel porte le projet concerne les interventions dans la zone du bassin, soit les laparoscopies en gynécologie et en urologie ainsi que pour l’ablation de tumeurs colorectales.
Même si les constituants mécaniques d’un tel appareil existent déjà et sont produits ici même, à Montréal, par la firme MPB, qui fabrique les meilleures pièces du genre dans le monde, le logiciel haptique n’en est qu’à sa phase embryonnaire. Serge Dubé espère entrer en possession du produit final en 2010.
S’il accorde sa confiance à cette technologie, le vice-doyen jette toutefois un regard critique sur celle-ci. « C’est une véritable révolution dans l’enseignement, mais il ne faut pas que ces appareils ne soient que des gadgets, déclare-t-il. Il faut s’assurer que les connaissances sont transmises et qu’il en reste quelque chose chez les étudiants. »

Lui-même n’a pas appris à partir de simulateurs, mais l’évaluation des apprentissages réalisés à l’aide de tels appareils démontre, à son avis, leur utilité et leur pertinence.

Voir en ligne : iforum

1 commentaire:

  1. Les chirurgies esthétiques des bras est une intervention méconnue du grand public. Le désir d'une femme est de pouvoir dénuder ses bras, en particulier en été. Les deux reproches que les femmes font à leur bras est d'être soit trop gros, soit d'avoir la liposuccion dont on peut exprimer la réelle splendeur demeure toujours présent aux quatre coins du monde.

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